Gestion des urgences


Le métier de policier est exigeant. Il nécessite savoir-être, savoir-faire et une grande faculté d’adaptation. En une journée, un policier peut porter secours lors d’un accident, agir dans des situations de précarité, interpeller des cambrioleurs après une course-poursuite et arrêter un dealer de drogue en flagrant délit. Qu’il s’agisse d’interventions de la vie courante ou de situations périlleuses, il doit adapter en permanence son comportement tout en gérant ses émotions et son stress. Pour ce faire, il bénéficie d’une formation et d’un encadrement de haut niveau et peut compter sur la camaraderie et l’esprit de corps.

Conjuguer vie privée et vie professionnelle, sans laisser l’une prendre le pas sur l’autre, peut parfois s’avérer difficile.

Le policier est un acteur prépondérant d’un monde en mutation. Il est le héros de sa propre vie, au service de tous.

 

Cap R. C., 43 ans, Chef de la Division Opérationnelle, Police Nord Vaudois

 

Gérer l’urgence dans un contexte qui ne s’y prête pas forcément, voilà le véritable défi du policier. A tout instant, la sérénité d’une patrouille préventive peut être interrompue par la nécessité d’une intervention urgente. Sans prévenir, la radio crépite dans nos oreilles et le centraliste requiert notre intervention et/ou assistance sur un événement particulièrement grave. Sans perdre une seconde, sirènes hurlantes, la patrouille de police interrompt subitement son activité en cours pour prêter assistance à une personne en détresse. Montée d’adrénaline, appréhension de l’inconnu, gestion du stress et des émotions sont des obstacles que le policier doit s’efforcer de maîtriser.

Toutefois, le sentiment du devoir accompli et parfois la reconnaissance du citoyen estompent toutes ces difficultés.

 

Sgt S. W., 32 ans, Sous-chef d’Unité, Police du Chablais Vaudois